Tokimeki Memorial Girl's Side : 1st Love
Ce jeu sur DS n'a été édité qu'au Japon mais vous pouvez trouver un guide en anglais très complet sur gamefaq.
L'héroïne (dont on peut changer le nom à sa convenance) vient de terminer le collège et s'apprête à entrer dans le lycée Habataki. Durant la nuit précédent son premier jour d'école, elle fait un rêve étrange. Un enfant dont elle ne se souvient pas du visage lui raconte un conte : un prince errant rencontre dans une église une princesse. Tout deux tombent progressivement amoureux mais le père de la princesse, apprenant cela, convoque le prince. Afin de prouver son amour, il est contraint de partir pour un long voyage. Le prince jure de revenir et la princesse de l'attendre...
L'héroine se réveille et se rend à l'école. Elle y découvre une église mais celle-ci est fermée. Alors qu'elle revient sur ses pas, elle se heurte à un jeune homme, Kei...
Tokimeki Memorial Girl's Side : 1st Love est l'adaptation d'un jeu sur PS2. Le jeu est issu d'une longue série de dating sim (simulation de drague), au départ dédié à un public masculin. En 2002, une version pour fille a été créée, Tokimeki Memorial Girl's Side, et le succès a été tel qu'une suite est sortie en 2006, sous le nom de Tokimeki Memorial Girl's Side : Second Kiss. En 2007 et 2008 sont sorties les adaptations DS, respectivement Tokimeki Memorial Girl's Side : 1st Love et Tokimeki Memorial Girl's Side : Second Season.
Les dating sim ne sont pas particulièrement connus en Europe, si ce n'est d'un public d'amateurs relativement faible, et pour cause : la plupart de ces titres ne sortent pas de l'archipel japonaise. De plus, les dialogues ayant une part importante dans ce type de jeu, il est difficile pour le joueur étranger d'apprécier s'il n'a aucune notion de japonais. C'est du côté d'internet qu'il faut fréquemment se tourner, soit pour trouver un guide permettant de jouer en comprenant un minimum de quoi il en retourne, soit en s'interessant aux ambitieux (mais illégaux) projets de traduction menés par quelques fans. On en trouve notamment pour des visual novels (histoires interractives, pouvant se rapprocher du dating sim mais offrant bien moins d'interraction, ce qui peut remettre en question leur statut de jeu). Du côté des otome game (jeux pour filles), un certain nombre de projets ont vu le jour pour adapter les jeux boys love et une version officielle de Enzai : Falsely Accused (un jeu boys love controversé) est même sorti aux Etats-Unis. Concernant Tokimeki Memorial Girl's Side : 1st Love, il ne semble exister aucun projet de traduction, qu'il soit officiel ou mené par les fans.
Le principe de ce Tokimemo se montre basique sur le papier : au cours des trois ans durant esquels se déroulent le jeu, l'héroïne (incarnée par le joueur) doit trouver son petit ami, celui qui continuera de l'aimer même après la fin du lycée et avec qui, éventuellement, elle se mariera. Diable, quelle ambition dans le scénario ! Pourtant, le jeu dispose de quatre atouts majeurs dans sa poche : une très longue durée de vie (10 à 15h), une réelle rejouabilité, une difficulté bien plus importante qu'il n'y paraît et, surtout, son univers.
Jouer à Tokimemo, c'est un peu se retrouver dans un manga shôjo, à la fois fleur bleue mais aussi très humoristique, avec ses personnages haut en couleur et aux histoires suffisamment développées pour donner envie d'en découvrir un peu plus à chaque partie. Certes, les garçons comme les filles du jeu n'échappent pas à l'archétype (voire au mauvais goût dans le cas du personnage de Goro, qui en laissera perplexe plus d'un). On trouvera l'habituel intellectuel, le sportif, le mauvais garçon, le professeur psychorigide, etc... Après tout, il faut que chaque joueuse puisse trouver son Apollon et les huit protagonistes masculins (plus quelques autres en guise de bonus) ne sont pas de trop. Cependant, une fois dépassé l'aspect purement fanservice, il devient passionnant de découvrir les nombreux ressorts scénaristiques de ce manga interractif.
L'interface du jeu est simplifiée au possible, dans le bon sens du terme. L'écran principal ne comporte que trois options (nouveau jeu, continuer la partie, les options). En jeu, les différentes activités possibles sont représentées par des icones colorées et animées. Autant dire que ce n'est pas cette partie qui posera problème à ceux qui ne connaissent pas un mot de japonais. On ne peut pas faire plus clair.
Le jeu démarre de façon classique, puisque l'on choisit l'identité de l'héroïne : son nom, son groupe sanguin, son anniversaire... Le jeu demande aussi de choisir la façon dont les personnages masculins prononceront le nom de l'héroïne. Hélas, le système est moins fiable que sur la version PS2. Il faut oublier immédiatement les noms occidentaux (de toute manière trop longs pour entrer dans la zone de saisie), ainsi que les noms fantaisistes à consonnance japonaise. Une certaine déception donc, qui oblige à tester plusieurs combinaisons si l'on souhaite que nos prétendants n'écorchent pas notre pseudonyme lors des répliques doublées. D'un autre côté, lorsque cela fonctionne, autant dire que l'immersion est plus grande (qui n'a jamais rêvé qu'un bishônen prononce tendrement son nom ? Ok, les hommes hétéro, mais à part ça...). Enfin, le jeu demandera de choisir sa chambre, ce qui influence sur la camarade de classe que l'on rencontre en premier : l'intellectuelle, la fashion victim, la sportive et la dingue de magazines (celle-ci peut devenir votre meilleure amie - il est possible de finir le jeu avec elle, en toute amitié... - ou au contraire votre rivale si vous vous interessez au même garçon qu'elle).
Le début du jeu impose trois rencontres : celle de Hazuki Kei (montré immédiatement comme le personnage masculin principal du jeu), de Himuro Reiichi (le professeur autoritaire) et Tsukushi (le jeune frère de l'héroïne). Seul le choix de la chambre amène une varation (puisque le personnage féminin rencontré change en conséquence). Au fil des trois années de lycée, l'héroïne rencontre d'autres hommes plus ou moins jeunes, la plupart ne pouvant être débloqué que si l'on atteint un score important dans une matière. Par exemple, Amanohashi Ikkaku (et sa glorieuse moustache), le directeur de l'école, ne peut être croisé qu'à partir d'un certain score en charme, tandis que le mignon americano-japonais, Aoki Chiharu (personnage bonus), necessite que l'on réponde judicieusement à ses mails. Autant dire qu'il est possible de faire des rencontres différentes selon la façon dont on fait évoluer l'héroïne et que chaque partie s'annonce différente de l'autre (il est d'ailleurs possible de ne jamais croiser certains personnages...).
Le jeu navigue entre deux parties importantes : celle de la réussite scolaire, par l'amélioration des statistiques en intelligence, en sport, en culture générale, en art, en popularité et en charme (la dernière, le stress, rend malade l'héroïne si elle est trop élevée), et celle des relations avec les autres personnages, filles comme garçons (montrées par une jauge en forme de coeur, où le jaune correspond à l'amitié et le rouge à l'amour). Cependant, au fur et à mesure du jeu, on se rend compte que l'amélioration des statistiques est liée à l'appréciation que peuvent avoir les autres personnages. Dans un grand nombre de cas, il est même impossible de finir avec le garçon de son choix, même si l'on a réussi à le faire entrer en mode tokimeki (signe que la cible est totalement acquise à l'héroïne), tout simplement car un aspect des statistiques a été négligé. Si les exigences de certains personnages sont évidentes (après tout, quoi de plus logique que l'intellectuel ait envie d'une jeune fille intelligente), d'autres le sont moins et il est frustrant de finir seule parce que le charme de l'héroïne n'était pas assez élevé. Tokimemo n'est pas un jeu pour ceux qui veulent obligatoirement une "bonne fin".
Les trois années au lycée sont rythmées par des événements typiquement japonais (les examens, le white day, le jour de la culture...) et quelques mini-jeux (le chocolat de la St Valentin, la fête des sports...). La semaine est entièrement consacrée à l'amélioration des statistiques, aux clubs et aux petits boulots choisis grâce aux mails reçus par Arubeito News. Le dimanche, il est possible d'inviter un garçon à sortir pour le week-end prochain (ou tout autre jour chômé), vérifier l'état des relations avec autrui en parlant avec Tsukushi, faire du shopping (les prétendants sont très sensibles aux tenues, aux couleurs et au style) ou faire les activités disponibles habituellement durant la semaine (dormir pour diminuer le stress, sortir avec une amie, lire, réviser, dessiner... ceci améliorant certaines statistiques et en diminuant d'autres).
La phase de rendez-vous se présente de façon classique. L'héroïne rejoint son petit ami à l'endroit choisi parmi de nombreuses destinations (à savoir que le bishônen n'aime pas certains endroits...), ils discutent, arrive le moment où il faut choisir la bonne option de dialogue pour le rendre heureux et ils repartent tous deux de leur côté. Cependant, la version DS ajoute un élément essentiel comparé à la version PS2 : le skinship. En cliquant avec le stylet sur le personnage lorsqu'il se trouve sur l'écran de droite (la DS se tient comme un livre), il est possible de lui toucher les lèvres, les cheveux, la main, le regarder dans les yeux, etc... Cela augmente l'amitié et l'amour ou, au contraire, la fait drastiquement diminuer si le jeune homme n'apprécie pas le traitement... A utiliser avec prudence, donc,...
Alors que les relations avec le jeune homme évoluent, des variations apparaissent dans les rendez-vous : l'héroïne peut se faire draguer par un nanba ou un salary-man, l'occasion pour le petit ami de voler à son secours sur son cheval blanc. Celui-ci propose aussi d'allonger le rendez-vous (ce qui permet d'accéder plus facilement au mode confessions, comprenant dix sujets de discussion environ, et qui offre à un autre type de fin...), de reconduire l'héroïne jusque chez-elle et, enfin, appellera chaque mois pour un rendez-vous.
Petit à petit, le joueur débloque des événements spéciaux, sous forme de CG (dessins digitaux). Là aussi, il est possible de toucher le personnage via le mode tactile mais sans courir le risque de le décevoir et de voir sa relation tourner à l'aigre. Le nombre de CG varient selon les personnages, certains n'en ayant que très peu (le cas des jeunes filles) et d'autres énormément. En une seule partie, il peut être très difficile d'obtenir toutes les CG d'un personnage, car celles-ci ne se déclenchent parfois que sous certaines conditions. Les collectionneurs dans l'âme auront besoin de recommencer le jeu de multiples fois, voire de tricher via les solutions disponibles sur internet. Il faut noter que ces séquences, parfois légèrement animée, sont visionnables à volonté dans le menu des options (une particularité commune à tous les jeux du genre)... Tout comme les nombreuses fins (la plupart des personnages en ont plusieurs).
Tokimemo est un jeu particulièrement distrayant, mais aussi exigeant. Ceux qui cherchent un jeu long et plus interractif qu'une visual novel, avec une ambiance shôjo, et qui ne craignent pas les nombreux dialogues en japonais devraient apprécier ce premier volet sur DS. On regrettera simplement que tous les dialogues ne soient pas doublés et que le skinship soit un poil basique (ces défauts sont corrigés dans le second volet, qui apporte d'autres améliorations).

L'héroine se réveille et se rend à l'école. Elle y découvre une église mais celle-ci est fermée. Alors qu'elle revient sur ses pas, elle se heurte à un jeune homme, Kei...
Tokimeki Memorial Girl's Side : 1st Love est l'adaptation d'un jeu sur PS2. Le jeu est issu d'une longue série de dating sim (simulation de drague), au départ dédié à un public masculin. En 2002, une version pour fille a été créée, Tokimeki Memorial Girl's Side, et le succès a été tel qu'une suite est sortie en 2006, sous le nom de Tokimeki Memorial Girl's Side : Second Kiss. En 2007 et 2008 sont sorties les adaptations DS, respectivement Tokimeki Memorial Girl's Side : 1st Love et Tokimeki Memorial Girl's Side : Second Season.
Les dating sim ne sont pas particulièrement connus en Europe, si ce n'est d'un public d'amateurs relativement faible, et pour cause : la plupart de ces titres ne sortent pas de l'archipel japonaise. De plus, les dialogues ayant une part importante dans ce type de jeu, il est difficile pour le joueur étranger d'apprécier s'il n'a aucune notion de japonais. C'est du côté d'internet qu'il faut fréquemment se tourner, soit pour trouver un guide permettant de jouer en comprenant un minimum de quoi il en retourne, soit en s'interessant aux ambitieux (mais illégaux) projets de traduction menés par quelques fans. On en trouve notamment pour des visual novels (histoires interractives, pouvant se rapprocher du dating sim mais offrant bien moins d'interraction, ce qui peut remettre en question leur statut de jeu). Du côté des otome game (jeux pour filles), un certain nombre de projets ont vu le jour pour adapter les jeux boys love et une version officielle de Enzai : Falsely Accused (un jeu boys love controversé) est même sorti aux Etats-Unis. Concernant Tokimeki Memorial Girl's Side : 1st Love, il ne semble exister aucun projet de traduction, qu'il soit officiel ou mené par les fans.
Le principe de ce Tokimemo se montre basique sur le papier : au cours des trois ans durant esquels se déroulent le jeu, l'héroïne (incarnée par le joueur) doit trouver son petit ami, celui qui continuera de l'aimer même après la fin du lycée et avec qui, éventuellement, elle se mariera. Diable, quelle ambition dans le scénario ! Pourtant, le jeu dispose de quatre atouts majeurs dans sa poche : une très longue durée de vie (10 à 15h), une réelle rejouabilité, une difficulté bien plus importante qu'il n'y paraît et, surtout, son univers.

L'interface du jeu est simplifiée au possible, dans le bon sens du terme. L'écran principal ne comporte que trois options (nouveau jeu, continuer la partie, les options). En jeu, les différentes activités possibles sont représentées par des icones colorées et animées. Autant dire que ce n'est pas cette partie qui posera problème à ceux qui ne connaissent pas un mot de japonais. On ne peut pas faire plus clair.
Le jeu démarre de façon classique, puisque l'on choisit l'identité de l'héroïne : son nom, son groupe sanguin, son anniversaire... Le jeu demande aussi de choisir la façon dont les personnages masculins prononceront le nom de l'héroïne. Hélas, le système est moins fiable que sur la version PS2. Il faut oublier immédiatement les noms occidentaux (de toute manière trop longs pour entrer dans la zone de saisie), ainsi que les noms fantaisistes à consonnance japonaise. Une certaine déception donc, qui oblige à tester plusieurs combinaisons si l'on souhaite que nos prétendants n'écorchent pas notre pseudonyme lors des répliques doublées. D'un autre côté, lorsque cela fonctionne, autant dire que l'immersion est plus grande (qui n'a jamais rêvé qu'un bishônen prononce tendrement son nom ? Ok, les hommes hétéro, mais à part ça...). Enfin, le jeu demandera de choisir sa chambre, ce qui influence sur la camarade de classe que l'on rencontre en premier : l'intellectuelle, la fashion victim, la sportive et la dingue de magazines (celle-ci peut devenir votre meilleure amie - il est possible de finir le jeu avec elle, en toute amitié... - ou au contraire votre rivale si vous vous interessez au même garçon qu'elle).
Le début du jeu impose trois rencontres : celle de Hazuki Kei (montré immédiatement comme le personnage masculin principal du jeu), de Himuro Reiichi (le professeur autoritaire) et Tsukushi (le jeune frère de l'héroïne). Seul le choix de la chambre amène une varation (puisque le personnage féminin rencontré change en conséquence). Au fil des trois années de lycée, l'héroïne rencontre d'autres hommes plus ou moins jeunes, la plupart ne pouvant être débloqué que si l'on atteint un score important dans une matière. Par exemple, Amanohashi Ikkaku (et sa glorieuse moustache), le directeur de l'école, ne peut être croisé qu'à partir d'un certain score en charme, tandis que le mignon americano-japonais, Aoki Chiharu (personnage bonus), necessite que l'on réponde judicieusement à ses mails. Autant dire qu'il est possible de faire des rencontres différentes selon la façon dont on fait évoluer l'héroïne et que chaque partie s'annonce différente de l'autre (il est d'ailleurs possible de ne jamais croiser certains personnages...).
Le jeu navigue entre deux parties importantes : celle de la réussite scolaire, par l'amélioration des statistiques en intelligence, en sport, en culture générale, en art, en popularité et en charme (la dernière, le stress, rend malade l'héroïne si elle est trop élevée), et celle des relations avec les autres personnages, filles comme garçons (montrées par une jauge en forme de coeur, où le jaune correspond à l'amitié et le rouge à l'amour). Cependant, au fur et à mesure du jeu, on se rend compte que l'amélioration des statistiques est liée à l'appréciation que peuvent avoir les autres personnages. Dans un grand nombre de cas, il est même impossible de finir avec le garçon de son choix, même si l'on a réussi à le faire entrer en mode tokimeki (signe que la cible est totalement acquise à l'héroïne), tout simplement car un aspect des statistiques a été négligé. Si les exigences de certains personnages sont évidentes (après tout, quoi de plus logique que l'intellectuel ait envie d'une jeune fille intelligente), d'autres le sont moins et il est frustrant de finir seule parce que le charme de l'héroïne n'était pas assez élevé. Tokimemo n'est pas un jeu pour ceux qui veulent obligatoirement une "bonne fin".
Les trois années au lycée sont rythmées par des événements typiquement japonais (les examens, le white day, le jour de la culture...) et quelques mini-jeux (le chocolat de la St Valentin, la fête des sports...). La semaine est entièrement consacrée à l'amélioration des statistiques, aux clubs et aux petits boulots choisis grâce aux mails reçus par Arubeito News. Le dimanche, il est possible d'inviter un garçon à sortir pour le week-end prochain (ou tout autre jour chômé), vérifier l'état des relations avec autrui en parlant avec Tsukushi, faire du shopping (les prétendants sont très sensibles aux tenues, aux couleurs et au style) ou faire les activités disponibles habituellement durant la semaine (dormir pour diminuer le stress, sortir avec une amie, lire, réviser, dessiner... ceci améliorant certaines statistiques et en diminuant d'autres).

Alors que les relations avec le jeune homme évoluent, des variations apparaissent dans les rendez-vous : l'héroïne peut se faire draguer par un nanba ou un salary-man, l'occasion pour le petit ami de voler à son secours sur son cheval blanc. Celui-ci propose aussi d'allonger le rendez-vous (ce qui permet d'accéder plus facilement au mode confessions, comprenant dix sujets de discussion environ, et qui offre à un autre type de fin...), de reconduire l'héroïne jusque chez-elle et, enfin, appellera chaque mois pour un rendez-vous.
Petit à petit, le joueur débloque des événements spéciaux, sous forme de CG (dessins digitaux). Là aussi, il est possible de toucher le personnage via le mode tactile mais sans courir le risque de le décevoir et de voir sa relation tourner à l'aigre. Le nombre de CG varient selon les personnages, certains n'en ayant que très peu (le cas des jeunes filles) et d'autres énormément. En une seule partie, il peut être très difficile d'obtenir toutes les CG d'un personnage, car celles-ci ne se déclenchent parfois que sous certaines conditions. Les collectionneurs dans l'âme auront besoin de recommencer le jeu de multiples fois, voire de tricher via les solutions disponibles sur internet. Il faut noter que ces séquences, parfois légèrement animée, sont visionnables à volonté dans le menu des options (une particularité commune à tous les jeux du genre)... Tout comme les nombreuses fins (la plupart des personnages en ont plusieurs).
Tokimemo est un jeu particulièrement distrayant, mais aussi exigeant. Ceux qui cherchent un jeu long et plus interractif qu'une visual novel, avec une ambiance shôjo, et qui ne craignent pas les nombreux dialogues en japonais devraient apprécier ce premier volet sur DS. On regrettera simplement que tous les dialogues ne soient pas doublés et que le skinship soit un poil basique (ces défauts sont corrigés dans le second volet, qui apporte d'autres améliorations).